• Comment tout a commencé

    Qui l'eût cru?

    Moi, l'incrédule, l'athée, l'impénitent, le jouisseur, voilà que je publie un blogue pour raconter l'histoire de ma conversion à la foi catholique dans l'espoir, peut-être, d'inciter d'autres personnes à se laisser bouleverser par la rencontre avec le Fils de Dieu et à se joindre à son peuple.

    J'ai donné à ce blog un en-tête évidemment inspiré du titre d'un ouvrage de Jean Paul II, tout d'abord parce que l'expression est très éloquente, mais aussi dans le but de rendre un hommage presque filial à notre défunt pape. L'exemple de sa vie, de sa dignité et de sa droiture restera toujours avec moi. Comme il le ferait sans doute, je remets ce projet de blogue dans les mains de notre sainte mère, la Vierge Marie. J'espère, et je lui fais entièrement confiance, que mes réflexions porteront des fruits et inspireront autant de gens qu'elle le voudra bien.

    * * *

    J'étais trop intelligent pour croire en Dieu. Des histoire de grand-mère. Des contes de fées. En plus, les preuves me semblaient plutôt minces. Comment des gens peuvent-ils prêter foi à des idées aussi niaises que l'affaire du Dieu-en-trois-personnes, un monstre-à-trois-têtes, ou l'idée totalement invraisemblable de la virginité de Marie? Vraiment, me disais-je, il faut s'en faire croire, plutôt que croire, pour se dire catholique ou même chrétien.

    Les paroles que nous a laissées Jésus dans les Évangiles m'intéressaient tout de même. Ce type, c'était un révolutionnaire, un radical de l'amour, et ses enseignements à la fois simples et profonds me faisaient entrevoir des vérités qui dépassaient tout ce que les discours philosophiques et les idées de nos penseurs médiatiques patentés pouvaient offrir. La relation des actes de Jésus, aussi fragmentaire et contradictoire qu'elle puisse sembler, m'inspirait du respect. Comme Renan, j'étais enclin à voir en Jésus un homme hors du commun, mais rien qu'un homme, et non un Dieu.

    La fréquentation des Évangiles, que je lisais pour leur valeur littéraire et sans intérêt pour leur caractère sacré, fit naître en moi une interrogation: et si les paroles de Jésus étaient véritablement celles du fils de Dieu? Comment un homme pouvait-il avoir la foi, trouver la réponse à cette interrogation... Une petite phrase, sur laquelle je vous laisserai aujourd'hui et que je vous invite à méditer, m'ouvrit cependant une perspective nouvelle:

    "Demandez et l'on vous donnera; cherchez, et vous trouverez; frappez, et l'on vous ouvrira. Car quiconque demande reçoit; qui cherche trouve; et à qui frappe on ouvrira." (Matthieu, 7-8)

    Une brèche était ouverte, qui n'allait plus jamais se refermer.

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